Les pensées du monde ne sont pas à l'abri avec Daya. [RP LIBRE]

Étoile Messages : 42 Date d'inscription : 18/03/2015 Age : 23

Les pensées du monde ne sont pas à l'abri désormais.

RP libre

Un raclement se faisait entendre. Un son continuel. Il ne s’arrêtait jamais. Dans le noir total, seulement les dents immaculées de la femelle scintillaient. Son sourire malsain affiché sur le côté évoquait la terreur qu'elle infligeait à ses victimes. Elle en voulait une autre. Un Rêve, de préférence. Ces petits chouineurs ne servant qu'à bercer les canidés avec des pensées du soir roses bonbon. Daya. Voilà quel était son nom. Un nom court et rapide. Pourquoi serait il long, d'ailleurs ? La prononciation rapide donne un plus joli nom. Bref. Daya s'avançait le long de l'énorme fosse plongée dans le noir.

Un rire sardonique résonna dans l'étrange cavité noire. Elle s'arrêta devant le gouffre, son regard sautant de piquants en piquants qui bordaient ce grand trou. Une brume noire à l'apparence épaisse enveloppa la femelle qui stoppa son rire. Il n'y avait personne. Il était peut-être temps de s'infiltrer dans les rêves de quelqu'un afin d'user de son pouvoir paranoïaque. Bof, autant ne pas se fatiguer. Elle aurait voulu le faire mais rencontrer sa meneuse était sa principale occupation. Elle ne l'avait qu'entre-aperçue, à vrai dire. Le mieux serait de voir à qui elle avait affaire. Son physique ne représentait pas son caractère. Il valait mieux connaître son tempérament avant de la juger ainsi.

Daya avait une grande envie de se servir de l'esprit de n'importe qui, et la brume noire qui l'entourait était toujours présente. Tout ceci la rendait si effrayante que n'importe qui aurait détalé sans réfléchir. Dans le noir, ses yeux normalement émeraudes ne se voyaient pas. Seuls des rubis rougeoyants luisaient dans le noir. En réalité, ses yeux changeaient de couleur souvent. Une fois verts, une autre fois rouges. Il se peut que lors d'un trop plein de pouvoir ses yeux soient vairons : L'un vert et l'autre rouge. Mais ce n'était pas le cas. Ses griffes raclèrent contre la pierre et elle s'assit, contemplant le lieu qui la rendait si inventive. Ce noir, ces bruits, ces pics. Cela créait une atmosphère sombre dans laquelle la terreur régnait en maître.