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Bienvenue sur Lullaby's World ! Le forum d'RPG où deux Tribus se départageant, les Cauchemars et les Rêves. Qui des deux arrivera à régner sur Lullaby's World ?
 
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 Semento, Terreur d'un Halloween Oublié

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Semento, Terreur d'un Halloween Oublié  Empty
MessageSujet: Semento, Terreur d'un Halloween Oublié    Semento, Terreur d'un Halloween Oublié  Icon_minitimeLun 2 Mar - 11:20


Semento



Carte d'identité

Nom : Semento
Prononciation : Sé-mèn-to
Âge (louveteau, ado, adulte) : Adulte
Tribu (Cauchemar, Rêve, Errant) : Cauchemar
Sexe (mâle, femelle) : Mâle
Orientation (hétéro, bi) : Hétérosexuel
Grade : Expert

Image du loup (en spoiler) :
Design:
Nightmare Semento:



Pouvoirs

Triste armure que voilà, Semento l’arbore avec une fierté non cachée. Faite d'un prolongement de ses os anormaux, le canin se retrouve avec ce magnifique plastron blanc cassé qui se dressent par de beaux pics vers les Cieux. Les os sont donc ses pouvoirs ...

Hantise d'un Halloween :
Cette fête n'est qu'un festival macabre où le canin s'y accorde en toute beauté par le revêtement de son habit d'os. Cauchemar ... Cela signifie donc peur ? Et bien, les deux cavités sur son poitrail ressemblent à de beaux yeux amandes mais, lorsque les ténèbres tombent, ils se dérobent de leur simple apparence de trou dans l'armure pour devenir de magnifiques yeux à la pupille faite d'un feu follet. Cela peut être beau à regarder mais, si vous fixez pendant trop longtemps ces feux follets, vous vous perdrez dans une folie qui peut durer jusqu'à votre mort selon le temps que vous serez restés à les admirer ...

Danse Macabre :
Ce second pouvoir est davantage relatif à ses os. En effet, Semento peut déformer cette armure et l'étirer en des bras squelettiques reliés entre eux par une substance noire rappelant les tendons et ligaments. Grâce à cela, il peut facilement attraper ses proies, tendre des pièges et bien entendu, effrayer bien des individus car, les os inspirent souvent la peur ... Peu d'êtres apprécient la compagnie des restes cadavériques d'un compagnon, donc, cela, revient au même, non ?


Les contraintes de ses pouvoirs ... Semento peut être touché par sa propre folie engendrée par les feux follets. Ses proies fixent ses flammèches et lui, regardant dans leurs pupilles, voit leurs reflets, chose dangereuse ! De plus, ces os sur son corps ne sont pas du à son pouvoir mais à une maladie qui le ronge. Plus il utilise ce don cauchemardesque, plus l'armure le recouvrira jusqu'à n'en faire qu'une statue d'os. C'est pour cela qu'il utilise peu ses pouvoirs car, ça peut lui couter sa raison et sa vie.

Physique

Grand, costaud et imposant sous les plus grands traits physiques de ce Cauchemar. Ses pattes lui permettent un équilibre sans faille, maintenant fermement son corps et lui permettant de se mouvoir malgré le poids de sa carrure osseuse qui, bien entendu n'est guère très légère contrairement à ce que l'on peut penser. Pour parer à ce fardeau, Semento marche la tête bien droite, sans jamais trop la fléchir afin d'éviter d'avoir le cou et donc aussi la tête, emportés vers le sol. Ce fait engendre qu'il donne beaucoup l'impression de toiser les uns et les autres, alors qu'il n'en est rien de tout ça. Sur son dos, retenues par les crocs de l'armure qui entoure son cou, se dressent une multitude de plumes bleus nuit, contrastant avec son pelage rosé. Elles ne sont qu'un symbole de sa puissance car, elles représentent un trophée durement gagné mais, dont le canin ne se souvient guère de l'appartenance.
Au bout de ses pattes avants, des plaques osseuses se font voir et se détachent de son corps pour former de puissantes griffes faites d'os. Elles savent faire bien mal.
Pour ce qui est de son pelage, hors mis des symboles rosées, il est d'un violet très foncé, se rapprochant du noir sans l'atteindre. De plus, concernant son poils, il en fait rire plus d'un car, il varie du très long et épais ( cou, queue par exemple ) au très court ( notamment son pelage sur le ventre ).

Tempérament

Décrire sont caractère ? Cela va s'avérer difficile car, un Cauchemar peut faire plus ou moins peur, mais soit. Ce qui la caractérise le plus est sa mauvaise humeur. Il pourrait paraître être quelqu'un de sympathique mais tout l'énerve et, il grogne et gronde dès que l'on ne fait comme il le souhaite. Cela fait de lui quelqu'un de peu fréquentable et pourtant, il est très bon publique, écoutant les maux de chacun sans rien dire, riant aux blagues même si elles n'atteignent pas un excellent niveau d'humour … Etrange comme canin, non ? De plus, il faut savoir qu'il est droit et très loyal, ne se détournant jamais de ses objectifs : protéger son clan même au péril de sa vie, et pour cela, il n'hésitera pas à utiliser ses pouvoirs, même si ils l'entrainent peu à peu dans la Mort ou dans la Folie. Doucs amantes, il n'en ressort que trop fort de ses faiblesses.
Lorsque les cris déchirent les Cieux, lorsque le sang se met à danser hors d'un corps, et donc que la bataille happe les forces de bien des êtres, Semento est alors un des premiers à s'y précipiter, adorant sentir l'adrénaline se répendre comme un poison dans tout son organisme. Fou fantasme, cela ne le rend que trop imposant et puissant aux yeux de tous. Cauchemar, il rira tandis que la sang retombera dans une pluie écarlate au sol, il plantera ses crocs dans ses ennemis … Et, comme répondant à cette douceâtre folie, ses feux follets auront tendance à venir se joindre à la danse, mais, ne faisant nullement naitre folie, mais juste beauté dans un spectacle sanguinolent. Qui a-t-il de plus beau qu'un canin dansant enrobé de petites flammes bleues l'accompagnant tandis que la musique retentit dans des cris d'agonie ? Après tout, tout n'est que Cauchemar.

Amnésique, c'est sans doute une chose qu'il explique sa mauvaise humeur car, de biens tristes maux de tête viennent le prendre à n'importe quel moment, provoquant ses changements de caractère. Semento a donc une assez forte tendance à rendre visite aux Prêtres afin de demander remède face à son fléau.
Lorsqu'il sombre dans le sommeil, il fait de beaux cauchemars sur son passé, sans comprendre que le loup qu'il voit sous forme de brume n'est autre que lui ... Prenez garde à ne pas le réveiller même si il s'agite beaucoup, dans ces instants, il ne se contrôle plus trop et peu faire aussi bien mal avec ses griffes et crocs, qu'avec l'enclenchement de ses pouvoirs.

Histoire

Il y a maintenant quelques années, une mère Rien errait entre les arbres des grandes forêts d'Andalasiya. Elle était seule, portant le lourd fardeau de son ventre rebondit. Elle attendait avec impatience et tristesse sa portée qu'elle avait eu avec un autre Rien. Ces petits étaient destinés à la même d'errance qu'elle avait entrepris depuis son enfance des plus malheureuses. Elle avançait seule entre la cime haute des robustes végétaux.Elle regardait devant elle, ne perdant nullement son objectif de vue : avancer quoiqu'il advienne.
Elle poursuivit cette errance maladive pendant quatre jours puis, elle dut se stopper. Les contractions de son ventre devenaient de plus en plus douloureuses. Elle réussit néanmoins à se traîner à l'abri dans une grotte, ne laissant derrière elle que du sang et les eaux qu'elle perdait. L'accouchement était pour cet instant. Haletante, tremblante, la louve grogna puis couina. La douleur lancinante se répertoriait dans tout son corps. Elle souffrait un martyr pour une heureuse cause. Elle effectua son devoir de mère : elle poussa à chaque contractions, aidant son corps à faire sortir les enfants qui avaient hiberné dans son ventre pendant des mois. Elle leur offrait la vue de l'extérieur, loin de la chaleur que leur avait donné son ventre pendant sa période de grossesse.

L'accouchement se prolongea pendant des heures qui devenaient une éternité pour la jeune mère mais, sa portée vit le jour. Elle était faite de deux petits, bien charnus et en bonne santé, ce qui combla la louve qui venait de mettre au monde ses premiers descendants. Ce fut avec bonheur qu'elle leur fit la toilette et les regarda grandir. Elle leur apprit tout sur les terres d'Andalasiya, sur la chasse et sur leur vie d'errance. Les deux petits étaient destinés à être des Riens. Leur mère voulait qu'ils ne jurent pas aucun dieu, qu'ils restent avec eux-mêmes et non ne se perdent dans une croyance aveugle envers des dieux que nul n'avaient encore vu de son vivant. Semento, le plus âgé de la portée de quelques secondes rêvait d'aventure parmi ces dieux et ces clans que sa famille fuyait tant mais, ce n'était que des rêves d'enfant. Quant à son frère, nommé aujourd'hui le Fossoyeur, il était dur de savoir de quoi il rêvait si ce n'était que de trouver la Mort pour une raison qui échappait à son aîné et à sa mère.
Le temps passait, les saisons s'écoulèrent et la vie continuait son cours tandis que les batailles des clans et des dieux faisaient rages. Les Riens et les Solitaires n'en prenaient guère partis, regardant les camps s'affronter. Les solitaires attendaient toujours l'affaiblissement des clans pour venir charger à leur tour, pour prouver que leur Déesse était la seule et l'unique à pouvoir gouverner les Cieux et les terres d'Andalasiya. Cette guerre passionnait au plus au point Semento qui n'hésita pas à aller voir les premières lignes se battre, caché derrière un arbuste. Le jeune faisait toujours cela bien qu'il se faisait gronder par sa mère. Son frère restait distant face à cette guerre, quoiqu'il épiait aussi au côté de son aîné, cherchant la Mort et sa belle faux noire faucher les âmes des mourants des guerres.

Une bataille éclata et les deux étaient là, cachés derrière un mur de ronces. Ils fixaient les beaux combats, n'en perdant pas une miette. Ils avaient l'envie de se battre mais, leurs place n'étaient pas à la guerre mais à la contemplation. Ils se battaient entre eux afin d'éjecter les pulsions qui les parsemaient à force de voir de telles scènes de violence. Le sang giclait ce jour là si bien que l'aube du deuxième jour de combat, le ciel était teinté de rouge, comme si le liquide écarlate l'avait atteint et teinté. Deux loups appartenant à des clans combattaient non loin de leur abri. L'un s'écroula au sol, mort. L'autre se dressait fièrement et poussa un hurlement de triomphe, sinistre. Son pelage blanc semblait apprécier sa teinte rouge que le sang lui offrait. Semento bougea légèrement et une branche craqua, attirant l'attention du vainqueur. Ce dernier s'avança lentement vers le mur de ronces et débusqua les deux adolescents qui s'y cachaient. Il ricana, les bloquant avec une force qui ne se devinait pas à la simple vue du canin. Les deux essayèrent de fuir mais en vain. Ils étaient piégés sous la force titanesque du disciple du dieu ours.

« Etes vous prêt à mourir, maudits Riens ? »

Les griffes longues et recourbées de l'être au pelage autrefois immaculé s'enfonçaient lentement dans la chair des deux jeunes loups, au niveau de leur gorge. Ils étouffaient tandis que leurs sangs s'écoulaient des blessures qui se formaient doucement avec le temps qui passait avec une lenteur insoutenable. Le Fossoyeur semblait sourire, il allait enfin rencontrer celle qui avait toujours voulu voir : la Mort. Sans doute était ce une amante interdite à ses yeux, il voulait tant la tâter aussi bien du regard que du toucher … Hélas, cette instant où il put l'apercevoir prit fin lorsque l'air revint avec violence dans ses poumons.
Des grognements retentissaient, des couinements se laissaient entendre tandis que les poils et le sang volaient dans l'air alourdi par toutes les morts déclarées ces derniers jours. Les jeunes loups se relevaient péniblement et ils découvrirent un combat, sans doute le plus beau qu'ils n'aient jamais vu. La belle louve au pelage sombre et clair qu'était leur mère, se battant vaillamment face à un adversaire plus imposant et plus fort. L'agilité et la rapidité de la Rien était remarquable face à la lenteur du colosse. C'était un combat divin qui ne dura que quelques instants. Les deux se croisaient, se voyaient de près avant de s'éloigner l'un de l'autre, comme de timides amants cachant leur amour naissant. Et, le temps s'arrêta lorsque les dés furent jetés et le destin s'abattait avec fracas tandis que le perdant s'effondrait au sol, mort. Hélas, ce dernier n'était autre que la mère des deux jeunes. Elle les avait cherché toute la nuit et les avait retrouvé à l'aube en mauvais posture. Son instinct maternel l'avait poussé à dévaler la colline et à bondit sur l'être qui essayait d'appeler la Mort sur ses enfants. Triste destinée, protectrice, elle s'éteignait dans la flaque de son sang, voyant ses enfants troublés par la vue qu'elle leur offrait. Un petit sourire fleurissait sur ses babines tandis que ses yeux fanaient dans les ténèbres et froideur de la mort …

De nouveau vainqueur, l'être qui causa l'infortune des jeunes loups se redressait et fixait les deux qui restaient béas face au décès de la mort de celle qui les avait mis au monde et les avait élevés. Semento, premier à sortir de cette torpeur affreuse, se sentit drôle. La colère et la haine l'envahissait tandis qu'il bondissait vers celui qui ne leur voulait que du mal. Avec une force inimaginable, il plaqua le disciple du dieu ours au sol, et plongea ses crocs dans sa gorge. Il n'avait plus qu'une chose en tête : tuer. Mais, il fut rejeté par celui qu'il avait attaqué. Sans doute serait-il mort si son frère n'était pas intervenu ? Ce dernier s'était avancé dans un silence des plus troublants et, avec un acharnement rare, il blessa encore et encore le précédent vainqueur jusqu'à causer sa perte avec l'aide de l'aîné de la portée.
Salis tous deux du sang de leur première victime canine, ils portèrent le corps de leur mère loin des batailles qui faisaient échos et se rapprochaient à grands pas d'eux. Remontant la colline et les cours d'eau, ils s'en retournaient là où ils avaient vu le jour. Ils creusèrent la tombe de leur défunte mère et  ils firent de longs adieux qui se poursuivirent dans la nuit par leurs hurlements plein de tristesse.

« C'est de ta faute !! Feula le Fossoyeur.
- De ma faute ?!
- Oui. Mère nous disait toujours de ne pas s'approcher des combats !
- Ma faute ? N'étais-tu pas avec moi ? Cela te concerne aussi. Tu ne te défileras pas. Elle est décédée par notre bêtise et non par que la mienne ! »

Les deux frères se disputèrent pendant une journée entière, venant plusieurs fois à la force. Ils étaient tous deux blessés le deuxième jour après le décès de leur génitrice. Ils se fixaient, grognaient et repensaient aux bons moments passés tous ensemble. La nostalgie, la tristesse et la douleur les lançaient aussi bien moralement que physiquement. Ils étaient épuisés et pourtant, ils recommencèrent un combat infernal. Ils se croisaient et s'éloignaient, tout comme leur mère l'avait fait dans son combat. C'était comme une répétition du spectacle qu'ils avaient vu mais, la Mort ne venait jamais. C'était une croisade sans fin, belle et infiniment sinistre et brutale. Le temps semblait voler en éclats lorsque le sang giclait avec force, venant teindre la végétation alentour et le pelage des deux canins qui ne cessaient de se faire face. Belle danse pleine de tristesse d'une guerre entre frère qui s'acheva lorsqu'ils tombèrent en même temps d'épuisement. Le sang leur manquait et le sommeil aussi. Côte à côte comme avant, ils s'endormirent ensemble.

Les deux frères se réveillèrent à quelques minutes d'intervalle. Semento, le premier éveillé, regarda son frère qui dormait encore. Il aurait pu le tuer mais sa rancune envers lui n'était plus qu'un vague souvenir. Il monta la garde et se recueillit auprès de la tombe de leur mère. Il ne saignait plus et était redevenu aussi fort qu'avant son affaiblissement. Il s'avança vers son frère et le réveilla. Ils devaient partir. Il n'était jamais bon pour des Riens de rester au même endroit plusieurs jours d'affilés … Les Solitaires ou les clans avaient vite fais de les prendre en chasse ainsi.
Avec peine, le Fossoyeur se releva et les deux frères s'en allèrent, laissant leur mère seule dans ce lieu où elle avait tant souffert pour les mettre au monde. Elle pouvait être fière de son travail, fière de sa progéniture.

Il ne fallut que deux ans aux deux frères pour s'affirmer sur les autres clans et les solitaires. Leur affluence était imposante parmi les Riens. Tout n'était qu'une question de temps avant que les pouvoirs d'Andalasiya s'inversent : les clans faiblissaient au profit des Riens guidés par le Fossoyeur et Semento. La crainte se faisait sentir tandis que les embuscades des nouveaux maîtres de ces terres devenaient de plus en plus fréquentes. L'ordre des choses jusqu'à présent décidé par les Dieux se brisait dans un fracas assourdissant. Ces derniers craignaient que leurs fidèles s'en aillent, rejoignant les Riens qui n'avaient juré fidélité et grâce à personne d'autre qu'à eux-même, si n'était pas aux deux frères.
Cependant, tout redevint comme avant lorsqu'un événement des plus fâcheux vit le jour. Imposant groupe dirigé par les deux frères, il ne tarda pas à devenir influencé par une tension qui venait d'entre les deux chefs. Tout commença un jour de printemps. L'aîné était parti à la chasse avec un petit groupe tandis que le cadet était resté dans le camp qui servait de refuge à leur « clan ». Le Fossoyeur se fichait de tout, toujours autant attiré par son amante invisible, la belle Mort, qu'il ignorait les autres louves qui venaient lui tourner autour. Mais, il fut piégé dans l'illusion d'un Solitaire qui fit passer aux yeux du canin, la douce compagne de son frère comme étant la Mort venant voir le pauvre mortel qu'il était. Prisonnier de ce mirage, il s'avança vers la belle qui lapait la surface de l'eau. Le Fossoyeur la bloqua et lui déclara sa flamme avant de la faire sienne, poussé par des voix dans sa tête … La compagne de Semento se débattit mais ne pu lutter davantage …

Il ne fallut attendre que quelques mois pour la vérité ne voit le jour. La belle, souffrante d'un maux que trop bien connu de toutes les femelles, poussait au rythme avec les contractions de son abdomen et de son utérus. Encouragée par le bonheur de son compagnon, elle réussit cette dure épreuve, mettant au monde trois adorables petits louveteaux. Ils étaient gros mais, ils dégageaient une puissance dont leur père en serait fier. Semento était heureux jusqu'à ce qu'il découvre la supercherie. Les jours, les semaines et les mois défilèrent tandis que les petites boules de poils grandissaient à petit pas. Leur père faisait leur éducation en compagnie des autres Riens ainsi que de leur mère. C'était une famille heureuse, si bien que le Fossoyeur s'en écarta car la Mort ne planait pas sur eux. Mais cette dernière ne tarda pas à apparaître. Aveugle jusqu'à présent, le mal l'aise de l'aîné face à ses enfants ne cessa de grandir jusqu'à attendre son apogée. Ses yeux s'ouvrirent et il découvrit ce qu'il avait ignoré jusqu'à présent : ses petits ressemblaient non pas à lui mais à son frère. Pris de multiples questions, il alla trouver sa compagne, demandant des réponses et, celles qu'il reçues, l'achevèrent. Fou de rage, il quitta la tanière où il vivait avec sa petite famille. Traversant le camp, il ne mit que peu de temps pour trouver son frère tandis que sa compagne le suppliait de se calmer. Semento se dirigea droit vers celui qui partageait le même sang que lui et, sans rien dire, il lui sauta dessus, le plaquant avec force au sol, où un nuage de poussière vola face à un tel déploiement de force.

« Que ?! Commença le Fossoyeur avant de se prendre un coup de patte. Qu'est ce qui te prend ?! 
- Comment as-tu osé ?! »

La voix de l'aîné résonnait, attirant les Riens qui avaient rejoints leur cause et qui se demandaient ce qui se passait. Le plus jeune des frères se débattit et parvint à déjouer les assauts du fou ainsi qu'à se libérer de sa prise. Il recula, loin des coups.

« Semento … Je t'en prie, arrêtes … Suppliait sa douce.
- Tais-toi. Tu es aussi fautif que lui !
- De quoi parlez-vous ?! » S'énerva le cadet, ne comprenant pas pourquoi une telle colère lui était dirigée.

Son assaillant regarda les louveteaux qui s'approchaient.

« Regardes les, Relsak. »

C'est ce que fit la Fossoyeur qui se rendit compte de l'absurdité de la chose. Les petits lui ressemblaient. Ecarquillant les yeux, il regarda la mère puis son frère, abasourdi et perdu dans ce qu'il venait de comprendre.

« Ces louveteaux ne sont pas les miens mais les tiens ! Tu as fricoté avec ma compagne ! Avec celle que j'aime !
- Quand aurais-je fais ça ?!
- Près de la rivière … Tu m'as … Sanglota la mère avant de regarder son compagnon. Je ne t'ai rien dis car je voulais pas que tu t'énerves contre lui ! Je ne voulais pas … Mais … Mais, je ne pensais pas que … »

Elle regarda ses enfants, attristée d'un tel destin qu'elle avait choisi de suivre à son plus grand regret. Elle voulu continuer d'aider le Fossoyeur mais, Semento lui ordonna le silence d'un simple regard. Ce dernier attaqua de nouveau son frère sans prévenir. La rage revenait en lui, ses pensées s'effaçaient pour de simples pulsions guidées par son instinct de fauve. Il le griffait, le mordait encore et encore. C'était un véritable carnage et le Fossoyeur ne semblait guère riposter … Il n'en avait pas le temps, son aîné frappait avec justesse et puissance, et rapidité. C'était la première fois qu'il le voyait aussi déterminé pour une chose : battre son adversaire, ou plutôt, le tuer. Même le jour de la mort de leur mère, il ne s'était pas aussi énervé contre le disciple du dieu ours.

Le Fossoyeur commençait à voir troubles. Il n'entendait plus qu'un chuchotement des cris de la compagne de son frère plaidant la pitié à son égard, ainsi que les grognements des Riens qui hurlaient à la bataille. Il sentait les blessures mais, il se sentait partir comme son sang s'en allait de lui. Il lança un regard à la flaque près de lui, souriant. Il allait La revoir, enfin. Après ses années, il pourrait de nouveau la toucher, la complimenter. Le canin se redressa, sous le regard surpris des autres. Levant la tête au ciel, il se mit à rire, ce qui fit faire un bond en arrière à son frère.

« Je te revois enfin, ma belle et douce Mort ! »

Ce fut ses dernières paroles. Le cadet se raidit et s'effondra au sol, dans la flaque qu'avait créé son sang. Il s'en allait, il marchait dans ce dédale de ténèbres, là où la froideur venant le mordre et le tenir avec ses chaînes invisibles. Il avançait, ne reculant pas, souriant et fixant droit devant lui. Il chantonnait son amour pour sa dulcinée tandis qu'il se rapprochait d'elle, sa queue battant la mesure.   Il entendit les sanglots de sa mère, il la vit mais, il s'en préoccupa pas, chose qui fit davantage pleurer l'âme défunte. Le Fossoyeur s'approchait de ce qu'il recherchait et franchit la porte faite d'os et de pourriture qui s'était ouverte à son approchée. Les ténèbres s'intensifièrent et il regarda la Mort approchée, imposante et belle avec sa faux. Il souriait …


Semento regardait le corps inerte de son frère gisant dans la mare de sang. Il n'éprouvait ni regret, ni  tristesse ni autres sentiments. Il fixa les siens, les Riens qui ne disaient mot. Froid comme de la glace, il s'approcha des louveteaux qu'il avait élevé. Esquivant un fin sourire, il murmura quelque chose puis, avec rapidité, il leur coupa la jugulaire. Les petits n'eurent le temps de souffrir qu'ils s'effondraient au sol, rejoignant à leur tour la mort. Cet acte fit grogner les autres canins qui s'éloignèrent puis prirent la fuite. Ce fut ainsi que le groupe se dispersa, ne devenant qu'une page de l'histoire sans grande importance … Le mâle posa son regard de marbre sur la louve qui pleurait et hurlait la mort de ses petits. La mère maudissait son compagnon, implorant la Mort de l'emporter mais, cette dernière ne répondit pas à son appel. Attrapant comme elle put les corps inertes de ses enfants, elle s'en alla et du ravin près du camp, elle se jeta, pleurant et rejoignant ses louveteaux. Semento se trouvait derrière elle et s'en broncher, il la regarda disparaître dans les abysses. Des larmes coulaient sur ses joues. En un jour, il venait de tout perdre mais, il était celui qui avait voulu trop en savoir, il était celui qui venait de créer son malheur et sa disgrâce. Lançant un ultime regard à son défunt frère, il franchit le bord du précipice. Il sentit l'air le frapper de plein fouet tandis qu'il avançait davantage vers le fond. Il souriait et ferma les yeux … Il s'en allait à son tour et murmura :

« A qui faire confiance ? A qui jurer fidélité ? »

Le temps sembla s'arrêter lorsqu'il percuta le sol. Les ténèbres l'attrapèrent et, il était dans les traces de son frère. Mais, le chemin devint différent lorsqu'il se retrouva face à une louve des plus belles. Elle lui souriait mais, lui non. Il ne la connaissait pas, du moins, il ne se souvenait pas d'elle. Il entrouvrit la gueule mais aucun son n'en sorti.

« Tu peux me jurer fidélité. Je ne te trahirai jamais, je veillerai sur toi et te guiderai. »

Elle gardait son sourire. Semento chuchota quelques mots et la réalité le frappa de plein fouet. Il avait froid et le sol l'était aussi. Frissonnant et sonné, il se releva avec peine. Il regarda autour de lui. Il était au fond du ravin, dans une flaque de sang. C'était le sien et, il aurait du être mort étant donné la quantité de ce nectar de vie qu'il y avait. Il leva la tête vers le ciel, apercevant le haut du ravin, là où il avait sauté. Il fronça les sourcils, ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Tournant la tête, il aperçu les cadavres de sa famille mais, il ressentit rien. C'était comme si ce n'était que de simples inconnus. Ce fut comme ça qu'il les perçu et s'en alla avec cette idée dans la tête.

Un jour passa et le mâle remonta enfin à la surface. Il se dressait dans le camp et fixait l'être non loin de lui, qui souriait, une faux aux proportions démesurées dans la gueule. Les deux se faisaient face. Il ne fallut qu'un fragment de secondes pour qu'ils se jettent l'un sur l'autre. L'arme aiguisée tranchait l'air dans un bruit sec. Semento l'esquiva et se retourna. Une force nouvelle l'envahissait et, de son corps jaillit des os. Se faisant de nouveau face, ils se croisèrent dans une danse qui coupa le souffle au temps qui resta en suspension. Nul oiseau, nul autre être n'osaient bouger, chanter. La nature tout entière regardait les deux mâles loups se battre dans des bruits des plus sourds. La faux se fracassait sur la surface dure des os, rappelant le bruit d'un métal tapant la roche. Le temps vola en éclat lorsque les deux adversaires s'éloignèrent et que le loup recouvert d'os brisa son armure. Il souriait.
« Cela faisait longtemps.
- Qui es-tu ? »

Cette question surprit Semento mais il garda son sourire.

« Personne d'important. Mais dis moi, où as-tu eu cette faux ?
- Je l'ai volé à la Mort. Qui suis-je ?
- Je vois … Lança le loup au plastron d'os qui réfléchissait. Tu veux savoir qui tu es ?
- Oui. La louve dans les ténèbres ne me l'a dis.
- Tu es Le Fossoyeur qui fauche les âmes. Tu es l'amant et le Serviteur de la Mort. »

Le mâle lui fit signe de la suivre. Les deux frères étaient réunis mais, le cadet ne se souvenait plus de l'aîné, chose qui importait eu à ce dernier. Ils reprenaient leur vie d'errance, celle qu'ils avaient toujours eu avant de devenir les chefs d'un groupe. Ils n'étaient plus riens mais, ils n'étaient pas des Riens. Ils étaient changés, ils n'étaient plus que de simples mortels ils étaient devenus …

« Parles moi de la louve que tu as vu dans les Ténèbres.
- Elle était d'une beauté rare. J'avais l'impression de la connaître sans la connaître.
- Alors, nous avons vu la même. »

Le Fossoyeur regarda son frère dont il ignorait l'identité.

« Qui est-elle ? Et qui es-tu ?
- Tu t'inquiètes que maintenant de celui que je suis ? Ricana l'aîné. Je ne suis qu'un vagabond du nom de Semento. Et pour la louve, je sais qui elle est.
- Qui est-elle ? S'impatienta l'amnésique.
- Du calme, Fossoyeur. Celle que nous avons vu n'est autre que … »

Le loup se tut et se stoppa. Il plongea son regard dans celui de son frère. Une bourrasque de vent souffla tandis qu'il souriait.

« Iphélia, la Déesse Ultime des canins. Nous sommes des Solitaires, ton pouvoir te vient de la Mort mais, c'est cette louve qui t'as permis de l'utiliser. »

Semento se souvenait des mots qu'il avait murmuré à la belle lorsqu'il était dans les ténèbres, lorsqu'elle était près de lui : « Alors, je crois en toi et je me lie à toi ». C'était ainsi qu'il était revenu à la vie. Ses os broyés étaient devenus son pouvoir tandis que son frère avait dérobé la faux de la Mort et en avait fait son pouvoir. La Déesse leur avait offert des cadeaux non négligeables, ils pouvaient désormais se battre à égalité face aux autres Clans.

« Elle nous a choisi. Nous sommes les élus de la Déesse des Canins. Nous avons pour devoir de ramener les autres à la raison, Fossoyeur. Nous sommes des Solitaires, nous sommes les Maîtres originaux de ces terres. »

L'aîné sentait son sang bouillir en lui. Il avait désormais la puissance nécessaire pour se dresser contre les Clans, d'imposer sa divinité aux autres qui s'en étaient détournés. Il pourrait aussi venger leur mère défunte.

« Je ne comprend que peu de mots, commença le plus jeunes des frères. Mais, je t'entend et j'ai une dette envers cette louve. J'aiderai plus ou moins ceux que tu nommes Solitaires. Je me fiche un peu de cette guerre de possession de terres. Cependant, qui dit guerre, dit Mort, alors, j'accepte de t'aider. »
Le Fossoyeur souriait. Il était heureux à l'idée d'engendrer la mort avec l'aide sa faux. Il ne vivait que pour voir encore et encore son amante que les autres ne pourront jamais approcher autant que lui. Il était le seul à lui être destiné et son arme le prouvait.
Souriant tous deux, ils s'en retournèrent à leur errance. Les Clans avaient à se méfier d'eux … Autrefois influant en étant Riens, ils pouvaient le devenir davantage en étant Solitaires … La guerre venait de sonner.

Cette première partie est un rêve, reflet de son passé mais, il l'ignore car, il s'est endormi avant que la guerre éclate, et il s'est retrouvé piégé dans ce monde où il est devenu un Cauchemar. Sans doute est son seul moyen de Rédemption que lui a choisi la Mort pour être revenu à la Vie ?

Tout était noir, sa vue était troublé tandis qu'il sortait d'un sommeil. Endoloris, ses membres mirent un temps fou avant de lui accorder grâce dans un relevé. Baillant, le canin se mit alors debout et contempla le paysage inconnu qui se dressait devant lui. Silencieux, il plissa les yeux. Un mal de crâne lui coupait le souffle tandis que celui de ce nouveau monde venait lui caresser les poils, agitant les fines plumes longues qui se dressaient dans son dos. Les ténèbres dévoraient ses souvenirs, il ne se souvenait que de son nom : Semento. Il en avait oublié la Déesse, le monde en guerre d'où il venait ... Il n'était plus rien que l'ombre d'un Cauchemar, destiné à faire partagé son trouble et son fléau aux autres êtres de ce monde. C'est ainsi que naquit le Mal nommé Semento, fidèle à son Clan, fidèle à sa Majesté Wicky.



Derrière l'écran

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Âge : 18 ans et tous mes poils ! - enfin, avec l'épilation ça risque d'être dur ... -
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MessageSujet: Re: Semento, Terreur d'un Halloween Oublié    Semento, Terreur d'un Halloween Oublié  Icon_minitimeLun 2 Mar - 11:45

Bienvenue Lulu, il me semble que tout est bon, alors je te valide Very Happy !
J'adore l'histoire de ton loup au passage *^*
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